L’occasion de se pencher concernant le ravissement feminin.
« T’as joui ? » le sujet intime qui se pose au fond des lits reste aujourd’hui publique, relayee i propos des reseaux sociaux tel 1 slogan, une formule de ralliement pour des jeunes filles revendiquant leur ravissement sexuel. Depuis le 17 septembre soir, « tasjoui » est devenu votre compte instagram des plus populaires. Quelques jours apres son lancement, l’application avait deja 50.000 abonnes et aujourd’hui elle depasse les 120.000 ! Sa creatrice Dora Moutot y explique qu’elle ambitionne de « liberer la parole et la jouissance des femmes » car explique-t-elle, le sujet « t’as joui ? » « anodine et apparemment bienveillante » est « symptomatique d’un veritable malaise qui hante notre societe ». Et la journaliste trentenaire de preciser bien que nos hommes posent cette question aussi que ces dames ne le font pas parce qu’elles seront « habituellement plus a l’ecoute et malheureusement i nouveau beaucoup trop « au service » du ravissement de l’autre ».
Au-dela de l’explication aussi personnelle que simplifiee d’une raison Afin de laquelle nos hommes posent cette question, Dora Mout publie concernant instagram des temoignages de femmes qui disent des remarques intimes desobligeantes qu’elles recoivent ou nos maladresses erotiques masculines. Mais pas juste et heureusement ! Notre jeune cousine communique egalement des documents d’hommes attentifs au ravissement de leur partenaire et qui veulent savoir De quelle fai§on le developper ou des confidences de femmes qui disent leurs difficultes a jouir malgre l’attention du conjoint. « Tasjoui » n’est jamais (seulement) une application dans laquelle des femmes disent leur frustrations erotiques, voir leur mepris pour des males egoistes. L’application libere la parole des dames, manifeste – a juste titre – leurs envies de jouir. Vraisemblablement manque-t-il de astuces, recommendations, educations ?
J’ai jouissance feminine devenue votre imperatif au sein des couples
Meme si elle est portee par la vague feministe consecutive a l’affaire Weinstein, la revendication dont fait preuve « tasjoui » n’est nullement neuve. Deja en annees quatre-vingt, la sexologue Shere Hite notait dans son celebre rapport mene aupres de milliers de jeunes filles que celles-ci se sentaient « mises a l’ecart, volees », quand elles voyaient un mari orgasmer seul. Le Rapport Hite publie en 1976 fit grand bruit, choqua des uns, convainquit des autres que les rapports intimes devaient evoluer. Il ebranla les traditionnels comportements sexuels, tel le firent les revendications feministes Afin de l’egalite, la generalisation en contraception, le declin du patriarcat, l’affaiblissement du religieux ou la secularisation en agence. En quelques decennies, votre revendication de jouissance fut portee par bien des femmes et comprise par de multiples hommes au point que le ravissement feminin s’impose tout i l’heure tel votre imperatif au sein des couples. D’ou sans doute la question « tu as joui ? » si souvent posee via les hommes.
Mais si le joie feminin a tendance a i?tre une « obligation » pour bien des couples, tel le souligne principalement le sexologue francais Philippe Brenot, il n’est jamais Afin de autant facile a obtenir et ce Afin de de multiples raisons tant physiologiques que culturelles ou personnelles.
18 % des femmes jouissent lors d’un coit
Physiologiquement d’abord, l’organe feminin qui permet le plus sans probli?me d’acceder au bonheur est le clitoris et ses 8.000 terminaisons nerveuses. Mais Il semble souvent oublie ou insuffisamment stimule au cours des rapports sexuels. Or si ceux-ci se limitent a la simple penetration, les femmes ne jouissent pas sans probli?me. Seulement 18% d’entre elles vont pouvoir atteindre l’orgasme de votre maniere, d’apri?s une etude publiee en 2016 au Journal of Sex & Marital Therapy. Neanmoins, i chaque fois selon une telle etude, elles sont 36,6 % a jouir si le clitoris reste titille pendant la penetration. La grosse majorite des jeunes femmes – entre 70 et 80 % – ont besoin d’une stimulation du clitoris pour connaitre l’orgasme.
Pour qu’une cherie jouisse au cours d’un rapport avec un homme, le coit devra donc s’accompagner ou etre precede de stimulations clitoridiennes – des gestes, caresses avec les doigts ou la langue que le mari va Realiser ou que l’actrice pourra se faire -. Et votre donnee physiologique du plaisir feminin, on doit l’expliquer aux jeunes comme aux adultes, qu’ils soient garcons ou filles, hommes ou dames. Vous devez aussi que le couple parle de le plaisir, que des partenaires communiquent et se disent ce qu’ils aiment, apprecient moins ou execrent. Sans blesser l’autre… il va i?tre bon qu’il n’est pas toujours facile Afin de une femme de dire que la penetration ne suffit gui?re a la jouissance et qu’il faudrait qu’elle soit soutenue avec des caresses clitoridiennes. Mais votre communication coi»te la peine et peut etre d’autant mieux recue que pour bon nombre d’hommes, faire jouir leur mari reste une source consequente de plaisirs ainsi que satisfaction.
Des femmes enfermees longtemps au sein des roles d’epouse ainsi que mere
Mes difficultes orgasmiques de la femme ont la possibilite de aussi avoir une explication culturelle. Longtemps, le joie feminin a ete tabou. Durant des siecles, la societe patriarcale dominee via des hommes a enferme les femmes dans leurs roles de meres devouees et d’epouses respectables. Celles-ci ne pouvaient nullement etre des corps animes de desirs sous peine d’etre considerees comme des catins. Le sexe et ses plaisirs etaient vus tel appartenant aux hommes qui se devaient d’etre virils, performants et dominants. De telles visions en sexualite, d’une masculinite et feminite, ont faconne des comportements perso, les focalisant surtout concernant le coit qui offre la jouissance masculine. Ces conceptions, revolues dans les societes depuis plusieurs decennies, hantent encore l’esprit de bien des femmes, des incitent a se soucier des besoins masculins i chaque fois decrits comme consequents et imperatifs et n’aident ni a se concentrer sur leur propre ravissement ni au lacher-prise total.
En outre Il existe encore des problematiques personnelles a Notre difficulte des femmes a jouir. Celle-ci va etre due a une meconnaissance du corps ainsi que son intimite, comme a des problemes de sante, des traitements medicamenteux, des traumatismes vecus, des violences subies ou une education stricte.
Mais la bonne nouvelle, c’ reste que le bonheur s’apprend ! Seul d’abord! Se masturber est une des excellentes facons de connaitre son corps ainsi que savoir les gestes et mouvements qui offrent le plaisir. Cela s’apprend aussi a deux : plus on fait l’amour avec un individu en communiquant et en etant a son ecoute – pour l’un comme pour l’autre -, plus comment s’inscrire sur paltalk le ravissement reste au rendez-vous. En outre chez l’actrice, au moment oi? J’ai jouissance s’offre, elle va etre infinie et multiple…